Suivre un traitement contre l’eczéma atopique paraît simple en théorie, mais dans la réalité, de nombreux obstacles viennent compliquer la prise en charge. Cet article publié dans Réalités Thérapeutiques en Dermato-Vénérologie analyse ces freins et montre comment l’éducation thérapeutique peut aider à les dépasser.
Les obstacles au traitement ne se limitent pas à la peur de la cortisone. Ils commencent dès la reconnaissance de la maladie : grattage et plaques sont parfois banalisés, et le patient ne se sent pas vraiment “malade”.
À cela s’ajoutent les discours contradictoires entre médecins, pharmaciens, internet et entourage, qui détruisent la confiance. D’autres freins viennent des habitudes familiales, culturelles ou intimes (peur des effets secondaires, difficultés à appliquer les soins, gêne liée à la pudeur ou à la vie de couple).
Ces obstacles se regroupent en trois dimensions :
L’article insiste sur l’importance du temps, de la pédagogie et de l’éducation thérapeutique pour recréer la confiance. Faire comprendre la maladie avec des images simples, utiliser des outils pratiques et revoir régulièrement le patient sont essentiels pour dépasser ces obstacles.
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