Les patients atteints d’eczéma atopique, mais aussi leurs familles et parfois même certains soignants, sont confrontés à de nombreuses idées reçues. Ces préjugés entraînent souvent de la confusion et une mauvaise prise en charge. Cet article publié dans Réalités Thérapeutiques en Dermato-Vénérologie présente les principaux préjugés et propose des réponses simples pour mieux informer et rassurer.
Les préjugés autour de la dermatite atopique sont nombreux :
“Ça ne sert à rien de traiter, ça revient toujours”,
“Il faut que ça sorte”,
“Vous ne cherchez pas la cause”,
“La dermatite atopique est une allergie”,
“C’est dans la tête”,
“Ce n’est pas une maladie”,
“La cortisone, non merci !”.
Ces croyances proviennent d’une méconnaissance de la maladie et de discours contradictoires, souvent relayés par l’entourage ou les réseaux sociaux. Elles peuvent mener à une culpabilité chez les parents, un découragement chez les patients et une mauvaise observance des traitements.
L’éducation thérapeutique permet de déconstruire ces idées reçues grâce à des explications simples, des comparaisons accessibles (exemple de la carte mémoire ou du permis de conduire) et un suivi rassurant. En créant un climat de confiance, soignants et patients peuvent dépasser ces préjugés et améliorer la prise en charge de l’eczéma atopique.